No Code, Low Code, kézaco ? Ces deux concepts sont encore largement inconnus du grand public. Pourtant, ils représentent une véritable révolution dans le monde de la Tech… Et n’ont pas fini de gagner en ampleur. Les explications de Values Associates.
Le No Code désigne une manière de concevoir des logiciels et des applications métier, sans avoir recours à une seule ligne de code. Le Low Code, quant à lui, offre les mêmes possibilités, mais requiert un minimum de connaissance en code. Ces deux concepts, existant depuis des dizaines d’années (Excel est, par exemple, un exemple d’application construite en No Code) ont pris un essor considérable au cours des derniers mois.
Une révolution No Code portée par la pandémie
Et pour cause : en permettant de créer des produits en toute agilité, modifiables dans l’instant et mobilisables quasiment immédiatement, le No Code a permis de mettre au point des produits parfaitement adaptés aux incertitudes générées par la pandémie. Ainsi, de nombreuses solutions d’attributions des ressources médicales ont été créées en No Code. Le meilleur exemple en est le site mis en place en 48h par la mairie de New York, afin d’homogénéiser les ressources sanitaires disponible et de gérer la crise au mieux.
“Les États-Unis connaissent actuellement une pénurie d’un million de professionnels du code. Le no-code et le low-code peuvent constituer une solution: les salariés des entreprises peuvent être formés rapidement à cette nouvelle forme de programmation tandis que les personnes qui sont déjà pros de cette activité travailleraient sur les infrastructures des plateformes no-code et low-code dans le cloud”, prédit le magazine Korii dans un article consacré au sujet.
En 2024, la majorité des nouveaux produits seront créés en No Code
Mais la prévision la plus spectaculaire provient du cabinet de conseil américain spécialisé dans la tech, Gartner. Dans un rapport très remarqué paru en juin 2021, le cabinet de conseil affirme que d’ici à 2024, 80% des produits technologiques et services digitaux seront construits… par des personnes étrangères au domaine de la Tech.
En ligne de mire : une transformation du rôle traditionnellement alloué à la DSI. “On le sait ces mouvements (No Code et Low Code, NDLR) libèrent la création technologique et tendent à favoriser des développements de services hors du sein de la DSI. Les fournisseurs de solutions expliquent désormais que le rôle de la DSI n’est plus de créer et fournir mais de faciliter et contrôler, ainsi que de donner de la cohérence et une unicité à l’ensemble par le biais des API et d’outils de gouvernance”, explique ainsi le site IT for Business dans un article consacré à la révolution No Code
Une révolution, des myriades de possibilités
Selon les analystes de Gartner, l’expansion rapide du Cloud, des initiatives commerciales digitalisées et des services à distance a ouvert la porte à de nouvelles possibilités en matière d’intégration et d’optimisation. Ainsi, selon le cabinet de conseil, on comptera en 2023 30 milliards de revenus générés par des produits et services qui n’existaient pas avant la pandémie.
Le No Code – tout comme son jumeau, le Low Code, constitue donc une révolution déjà en marche, propulsée par les bouleversements induits par la pandémie. Elle concernera les PME et TPE comme les grandes entreprises Cette révolution entraînera des changements profonds dans la manière de concevoir et d’utiliser des sites comme des applications métiers. Pour prendre un temps d’avance et adapter vos process à cette nouvelle tendance, n’hésitez pas à nous contacter !