Sur le sous-continent Indien, des milliers de start-ups ont pu voir le jour… grâce à des sites ou applications en No Code. Mais non content de faire naître une nouvelle génération d’entrepreneurs, le No Code a littéralement permis de… sauver des vies. Tout savoir ou presque sur l’impact fort et positif de cette nouvelle pratique.
L’Inde, terre de start-ups
Quel est le pays comptant le troisième plus grand écosystème de start-ups au monde, après les USA et la Chine ? L’Inde où, selon le Times of India, 50.000 start-ups ont été reconnues par le gouvernement… Dont la moitié a vu le jour en moins de six mois. Et ce n’est pas tout. En 2020, une moyenne de trois licornes par mois a été enregistrée sur le sous-continent indien. L’ensemble des licornes indiennes – ces entreprises dont la valeur est estimée à plus d’un milliard d’euros – a une valeur estimée de plus de 168 milliards de dollars, toujours selon le Times of India.
Ce dynamisme provient – en partie – du soutien du gouvernement indien. Ce dernier a en effet décidé d’investir massivement dans l’écosystème des start-ups depuis 2016. Outre la création d’un hub dédié à l’aide à la création d’entreprises, d’importants fonds ont été débloqués pour les startups. Environ 1,33 milliards de dollars ont ainsi été redistribués afin de fournir un coup de pouce indispensable à cet écosystème.
Le No Code pour nouvel horizon des entrepreneurs indiens
Dans ce terreau propice à l’émergence de nouvelles idées de business, le No Code a eu un impact formidable sur la création de nouvelles entreprises. Ce succès s’explique par le caractère intrinsèquement agile du No Code. En permettant de mettre en place une solution viable, sans compétences informatiques et en bénéficiant d’une grande agilité, le No Code est tout indiqué pour être le meilleur allié des start-uppers.
« Avec l’adoption croissante du logiciel en tant que service (SaaS) en Inde, de nombreux passionnés de technologie et entrepreneurs s’inscrivent désormais à des ateliers de programmation sans code. Plusieurs plateformes, telles que Bubble, Webflow, Glide, Makerpad et Thunkable, ont vu le jour pour proposer des formations permettant de créer et de lancer rapidement des startups », décrit ainsi le magazine Quartz. Selon ce dernier, le mouvement lui-même repose sur la conviction fondamentale que la technologie doit permettre et faciliter la création… Et non l’entraver. « De nombreuses personnes de tous les secteurs veulent apprendre à utiliser les outils no-code. Même les techniciens utilisent également des outils no-code pour tester leurs idées et obtenir des résultats plus rapides et moins coûteux », conclut le magazine.
En Inde, comment le No Code a sauvé des vies.
Une situation désespérée. Telle était l’impasse dans laquelle se trouvait l’Inde au printemps 2021, alors que le variant Delta faisait rage au sein de villes surpeuplées. Vensy Krishna, une jeune entrepreneure indienne originaire de la ville d’Hyberabad, a du se battre pour obtenir une place à l’hôpital alors qu’elle était atteinte du Covid-19. Surmontant son traumatisme et comprenant qu’elle devait faire quelque chose pour améliorer la situation à son échelle, la jeune femme a alors lancé HYD Covid Resources, une application permettant de connaître en temps réel les lits médicaux ouverts, les cylindres d’oxygène disponibles et autres informations vitales en temps de pandémie.
Créée en deux heures, cette application a rencontré un succès impressionnant en un rien de temps. « Les outils no-code sont là depuis un certain temps. Mais ils n’étaient pas aussi présents », a déclaré la jeune femme dans les colonnes du magazine QZ. « Tout a changé au cours des six derniers mois, voire jusqu’en décembre de l’année dernière. Pour lancer Hyd COVID, nous n’avons eu besoin que de deux heures. Mais bien sûr, nous avons continué à nous améliorer après que cela soit devenu viral. »
Grâce à sa solution construite en deux heures grâce au No Code, Vensy Krishna a pu sauver des vies. Et le No Code a permis à une économie indienne meurtrie de retrouver un nouveau souffle.