Entre mathématiques et logique, le chemin que Cécile a emprunté lui convient parfaitement et elle n’est pas prête de le quitter. Elle travaille aujourd’hui au sein de Values Associates en tant que chef de projet dédiée aux applications métiers.
Les mathématiques, la logique et les claquettes. Telle est la règle de trois de Cécile. Depuis toute jeune, elle a des facilités en mathématiques et développe ainsi naturellement un intérêt pour cette matière. Son intérêt particulier pour les mathématiques et, de manière plus générale, pour les matières scientifiques, l’amèneront à choisir de passer un bac scientifique. Obtenant de bons résultats, Cécile intègre une « prépa MPSI », avec un fort accent mis sur les mathématiques. La charge de travail est conséquente mais elle s’estime chanceuse d’avoir rejoint une classe dans laquelle il y a une bonne ambiance. Le rythme est soutenu mais elle tient la cadence. Cécile décide par la suite de rejoindre une école d’ingénieurs, à Nantes, permettant d’acquérir également des compétences en informatique. Le niveau y reste soutenu mais elle a davantage de temps pour souffler, profiter de sa vie d’étudiante. En choisissant cette voix, elle emprunte un chemin généralement réservé à la gente masculine. En effet, même si la courbe semble évoluer, seuls 28% des élèves ingénieurs sont des femmes selon une étude de la conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI). Ce n’est cependant pas de nature à l’inquiéter.
Développement et informatique décisionnelle
L’école d’ingénieur qu’elle intègre propose plusieurs cursus, tout en restant dans l’ensemble assez généraliste. Toujours passionnée par les mathématiques et par la logique, elle découvre que les cours d’informatique lui permettent de lier les deux et décide de suivre l’option « informatique pour l’aide à la décision ». Des cours de développement lui sont enseignés, mais elle préfère le conseil. Après avoir réalisé quelques stages, elle rejoint Values en novembre 2016 et peut pleinement appliquer ce qu’elle a appris puisqu’elle est chef de projet. Elle est donc directement en lien avec les clients et fait l’interface entre ces derniers et les développeurs, afin que les applications-métier correspondent au mieux à leurs besoins.
Un confinement supportable tout en continuité de sa mission en chefferie de projet
Après un peu plus de trois ans au sein de Values, la pandémie de Covid-19 est venue tout chambouler. Cécile s’estime chanceuse d’avoir pu déménager juste à temps tout ce dont elle aurait besoin pour continuer à travailler en télé-travail. Lors du confinement, elle a ainsi pu prendre le temps de s’installer, de continuer sur les projets qui étaient maintenus, notamment en data visualisation mais aussi de se ressourcer, de prendre du temps pour soi et de garder le lien avec les familles et les amis, virtuellement bien-sûr, Covid-19 oblige. Elle a ainsi eu de quoi s’occuper pendant cette période trouble de trois mois. Alors, elle fait partie de ceux qui ont apprécié cette période exceptionnelle, sans avoir à la subir.
Cécile a par ailleurs depuis très jeune, un autre centre d’intérêt : les claquettes. Elle la partage avec sa sœur. Elle ne sait plus pourquoi elle a choisi de pratiquer ce sport, peut-être était-ce simplement un bon moyen de passer davantage de temps avec sa sœur. Ne pouvant pas concilier la « prépa » et les cours de la claquette puis partie s’installer à Nantes pour suivre ses cours au sein de son école d’ingénieurs, elle espère désormais pouvoir reprendre des cours. « Je compte me réinscrire cette année » affirme-t-elle.