Alors que la crise du Covid a contraint les entreprises à se digitaliser à marche forcée, l’heure est au bilan. Plus de deux ans après le premier confinement, quelles bonnes pratiques peut-on retenir de la digitalisation des entreprises ? Un rapport détaillé en tire les premières leçons.
Pourquoi s’engager dans un processus de transition numérique ?
Le Covid l’a démontré : la transition digitale est un facteur de résilience comme de croissance pour les entreprises. Et cette tendance n’est vouée qu’à s’amplifier. Selon Statista, d’ici à 2023, les organisations s’étant engagées dans un réel processus de transition numérique devraient contribuer à plus de la moitié du PIB mondial. Autre chiffre révélateur de l’importance vitale de la digitalisation pour les entreprises : selon une étude du cabinet de conseil IDC (International Data Corporation) reprise par le Siècle Digital, les entreprises consacreront en 2022 1 800 milliards de dollars dans des solutions et des services « servant les projets de transformation numérique ». Un chiffre en hausse de 17,6% par rapport à l’année précédente. Parmi les priorités de l’investissement des entreprises dans la transformation numérique : le développement des infrastructures de back-office, la fabrication connectée, ou encore l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement numérique.
Digitaliser sa conformité et sa gestion des risques
Les départements en charge de l’audit interne, du contrôle interne et de la conformité ne sont pas souvent cités dans les bonnes pratiques de digitalisation. A tort, selon une étude du cabinet de conseil Deloitte parue en mars 2022, qui prédit que l’époque où l’on utilisait uniquement des méthodes traditionnelles pour réaliser des audits internes, des tests de conformité, des évaluations des risques, des enquêtes et des contrôles est révolue. « Alors que les technologies numériques prennent une place plus importante dans la manière dont les organisations mènent leurs activités, la conformité et l’audit interne n’ont d’autre choix que de participer à cette transformation. La digitalisation est devenue une composante vitale d’un cadre efficace de gestion des risques d’entreprise », met en garde Deloitte.
Faire face aux résistances en interne
Tout changement implique des résistances, plus ou moins fortes, en interne. Car la transition digitale est avant tout une affaire humaine, ayant des répercussions très concrètes sur le quotidien de travail des équipes. « Certains flux de travail qui peuvent être numérisés se heurtent à des frictions de la part des utilisateurs finaux qui ont toujours fait les choses à l’ancienne et qui s’inquiètent du fait que leurs données actives passées (dans des feuilles de calcul, par exemple) soient accessibles dans la nouvelle manière, transformée numériquement », relève ainsi le magazine Forbes dans un article consacré aux écueils rencontrés par la transition digitale.
En effet, si les bénéfices de la transition digitale sont clairs pour les entreprises, ils peuvent parfois se révéler nébuleux pour les équipes. La peur des changements dans leur travail, la peur d’un changement de rôle, la peur de perdre son emploi, la peur d’avoir à apprendre de nouvelles compétences, de nouvelles technologies ou de nouvelles méthodes de travail sont autant de freins humains à la transition digitale sont autant de freins à la transition digitale… qui peuvent être levés grâce à une excellente communication et la prise en compte des besoins des équipes dans le processus de digitalisation.
Pour sa transition digitale, miser sur la data
Pour la transition digitale des entreprises, les données sont une véritable mine d’or… Trop peu souvent exploitée. Le cabinet McKinsey recommande ainsi, en amont de tout processus de transition digitale, de tirer le meilleur parti de ses données pour comprendre les attentes et le comportement de ses clients. En exemple, McKinsey cite la transformation digitale de Freeport MacMoRan, une société américaine opérant dans le secteur minier. Pour faire face à la chute mondiale des prix du cuivre, Freeport MacMoRan a fait le pari de la digitalisation en engageant des data-scientists pour optimiser le rendement de ses usines. Résultat ? Un rendement 10% plus élevé qu’auparavant pour un coût opérationnel moindre, grâce à la digitalisation.
Un exemple parmi d’autres pour illustrer le pouvoir de la data dans le processus de transition digitale.
Adopter les bons outils pour sa transition digitale
A l’heure où l’email est encore l’outil de communication principal de 60% des salariés, la nécéssité de réinventer le travail grâce à des outils performants et collaboratifs est un enjeu majeur… Tant pour la performance des organisations que le bien-être des équipes. Ceci est d’autant plus vrai pour les équipes en charge de l’audit interne, du contrôle interne ou de la conformité, qui peuvent tirer parti de la digitalisation pour automatiser leurs tâches les plus chronophages et simplifier par exemple le recueil des informations et la documentation associée. Le nec plus ultra ? Un logiciel entièrement personnalisable, conçu en No Code et intégrant de la datavisualisation. En savoir plus! Contactez nous!